Une tradition depuis 1971
Le Flower Carpet est une tradition qui a démarré il y a 45 ans, quand l'architecte paysagiste Etienne Statuemas a commencé à créer des tapis de fleurs immenses avec le designer Mark Schautteet. Ils en ont créé partout dans le monde, mais ont toujours eu une préférence pour la Grand-Place de Bruxelles. De ce fait, tous les deux ans, le week-end du 15 août, l’équipe ayant pris le relais de cette initiative conçoit un nouveau tapis dans ce haut lieu de la capitale belge, une place connue pour son style opulent, un mélange de gothique, de baroque et de néo-classique.
Le tapis en quelques chiffres :
- 75 mètres de long sur 24 mètres de large.
- 1800 m2 piqués de bégonias, soit environ 300 tiges par m2 et donc plus de 600 000 fleurs !
- Plus de 100 bénévoles assemblent le tapis en 4 heures
Oui ! Rien que ça !
Comment ça marche ?
Avant la mise en place des fleurs, un énorme dessin en plastique micro-perforé est posé sur les pavés. Des camions emplis de bégonias arrivent sur la place. L’armée de bénévoles les accueille et les place soigneusement selon les lignes du dessin et la gamme de couleurs établie. Les fleurs sont entourées de gazon enroulé, et sont si serrées qu'elles créent leur propre microclimat, ce qui permet de bien les conserver pour les quatre jours d’exposition.
Une fleur et pas n’importe laquelle : le bégonia !
Surtout connu en pot comme plante d’intérieur, le bégonia est la fleur de prédilection de Mr. Statuemas. Ses atouts pour réaliser cette oeuvre d’art géante ? En plus d’être robuste, elle se décline en une vaste palette de couleurs.
Le Japon à l'honneur
A chaque biennale, un thème est décidé, inspiré par un pays ou un événement. Pour l'édition 2016, le Japon était à l'honneur, afin de célébrer les 150 ans d'amitié liant les deux pays. Les motifs si vifs du tapis était inspirés par la nature nipponne : des fleurs, des oiseaux et des poissons, des arbres et des bambous, le vent et la lune : que de symboles de bonne fortune, comme le tapis lui-même !