Des bouquets pointus…dans tous les sens du terme !
Venue de l’univers de la mode, Marisa Competello – qui a fondé l’atelier METAFLORA – est aujourd’hui la « flower artist » la plus en vue de New-York. Impossible de rentrer dans un concept-store ou un show-room à NoLiTa ou TriBeCa sans tomber sur une de ses compositions spectaculaires. Leur point commun : des fleurs étranges (amarante, arum noir, herbes de la pampa) et des « trucs qui piquent », comme la feuille de palmier Bismarck ou le Strelitzia.
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Chassez le naturel, préférez le conceptuel
Rien de champêtre dans le méta-bouquet. Meta-Flora et ses nombreux suiveurs ne jurent que part les fleurs « qui ne ressemblent pas à des fleurs » (comme les craspedia par exemple). Ils s’inspirent de l’ikebana (pour l’asymétrie, la géométrie), mais aussi des graphistes et des designers des années 80 (imaginez un tailleur Mügler réincarné en bouquet !). Ils travaillent la composition, mais aussi la matière, volontiers vernissée ou métallisée : les feuilles ou les palmes sont laquées de bronze ou d’argent.
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Lancez-vous !
Si vous êtes fan d’art contemporain et de minimalisme, ces néo-bouquets hiératiques se plairont chez vous. Pour commencer, investissez dans une grande feuille tropicale (palme, monstera…) et 2 ou 3 fleurs exotiques. Puis dégainez l’arme préférée des méta-fleuristes – la bombe de peinture noire, bronze, ou blanc cassé – pour laquer la première feuille. Vous pouvez aussi la retailler aux ciseaux ! Enfin, sortez votre vase le plus brutaliste (en béton par exemple) ou au contraire, le plus kitsch (doré, ostentatoire…).
Pas mal du tout pour un début !
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